Crédit photo : ©Jean-Luc Grillot
Né à Ajaccio en 1968, Emmanuel Donzella est un acteur français, humoriste et musicien. A 16 ans il quitte la Corse pour la Haute Savoie et c’est à Annecy qu’il se familiarise avec la musique et le théâtre. Il suit des cours au Conservatoire et participe à ses premiers spectacles (Frankenstein – L’Arlésienne). C’est à cette même période qu’il va découvrir la musique brésilienne, qui influencera tout son univers musical. Il écrit ses premières chansons et décide tout naturellement de s’installer à Paris pour se former au métier d’acteur. En passant par le Cours Florent, il commence donc sa jeune vie d’artiste. Pour payer ses cours, il travaille à Antenne 2, et fait ses premiers pas sur des petites scènes parisiennes comme à l’Aktéon théâtre où il est engagé pour y jouer Jacques et son Maître.
C’est là qu’avec sa partenaire de lycée Karine Lyachenko, ils décident de créer un premier spectacle, Collier de Nouilles qui marquera le vrai début d’une aventure artistique qui va durer plus de 10 ans. Collier de Nouilles va jouer partout dans le monde, se produira sur toutes les scènes parisiennes de café théâtre (Point-virgule, Café de la gare, Comédie Caumartin…) Ils feront leurs premières télés (La classe FR3) et rencontreront ainsi l’univers et tous les acteurs de la comédie des années 90.
Emmanuel Donzella, participe et anime pendant 5 ans le Festival International Artistique Libre et Désordonné (FIELD) fameuse scène ouverte où débutent les humoristes de l’époque tels que Elie et Dieudoné, Dany Boon, Jamel Debbouze, Gad Elmaleh… Il y rencontre une vraie famille et tisse des liens qui aujourd’hui encore sont à l’origine de collaborations plus récentes comme Les Darons.
Emmanuel se définit comme un « aventurier » et à partir des années 2000, il enchaîne les pièces de théâtre (Quand la Chine téléphonera – Les voila – La Bombe – Mes chers amis – La maîtresse en maillot de bain – La symphonie des faux culs – Les Darons – Diner de famille…), il signe des mises en scène (La tête ailleurs – Rebelles), passe par le cinéma (l’âme sœur de JM Bigard). Il écrit aussi des rubriques ou des sketchs pour la télé (La classe – Fous d’humour – Thé ou café). On le retrouve également dans des séries télévisées comme Caméra café, les petites annonces d’Elie Semoun, Scènes de ménage, la petite histoire de France, En famille M6.
Au début des années 2000, il réalise un rêve : la musique. C’est la rencontre avec Pascal Obispo (qui deviendra son éditeur) qui le mènera à signer chez Universal (Island). Il fera donc son premier album (Donzella) qu’il chantera en première partie de la tournée Soledad. Puis un second album va voir le jour en 2007 (Bandits de grands sentiments). Avec sa guitare et ses chansons décalées, Emmanuel Donzella chante à l’Européen et enchaine les premières parties de Zazie, Sanseverino, Dany Boon et Elie Semoun avec qui il partage son amour pour la bossa nova. Avec Elie, il participe à la création de ses deux premiers albums, puis il compose et arrange son troisième opus, Des paroles en l’air.
Grâce à la musique, Emmanuel Donzella va rencontrer un de celui qu’il l’a tant inspiré : Henri Salvador. Ils enregistrent ensemble « les éboueurs de Saint tropez », le dernier duo que Henri Salvador a enregistré. Emmanuel écrit « les amours qu’on délaisse » sur son dernier album.
Et pour continuer l’aventure, Emmanuel Donzella découvre enfin le Brésil en 2009, ce pays tant rêvé qu’il va parcourir à l’occasion de quatre tournées. La rencontre avec Andrea Monteiro, chanteuse brésilienne va donner naissance à l’album « Tão longe e tão perto » qu’il compose et chante à Rio, Sao Paulo, Brasilia, New York, Bruxelles et Paris.
L’influence de la bossa nova et son rôle de passeur lui avait naturellement fait rencontrer Pierre Barouh, et c’est par ce lien et celui d’Emmanuel De Ryckel qu’Emmanuel croise la route de Bossa Flor. Il est invité à participer à la programmation en février 2020 avec Andrea Monteiro pour la présentation de leur album « Tão longe e tão perto » avec Julien Doumenjou (guitare). Il participe à un enregistrement d’un morceau du projet « Brassens dans tous ses états » en 2021.